Hermes
- 100secondespodcast
- 13 mai 2022
- 2 min de lecture
Salut tout le monde, c’est Joris et j’ai 100 secondes pour vous parler de la navette Hermes!
[Musique]
La navette spatiale américaine, vous en avez certainement déjà entendu parler. Certes elle n’est plus utilisée, trop dangereuse, trop coûteuse, trop avancée sur son temps.
Saviez-vous que la France avait commencé à développer une navette spatiale européenne ? Celle-ci aurait dû se nommer Hermés et serait entrée en service dans les années 90.
Comme vous devez, vous en doutez, ce ne fut jamais arrivé.
Il se trouve que dans les années 80 et toujours aujourd’hui, l’Europe dépend des programmes américains et Soviétique pour aller dans l’Espace. Nous n’avons pas d’engins spatiaux capables de nous y emmener par nous-même.
En 1976, le CNES commence à faire des études pour une potentielle navette envoyée par une version modifiée du lanceur Ariane. Au début pensé pour être une petite navette capable d’envoyé 3astronaute, les plans évolues jusqu’en 1984 pour devenir une mini-navette à aile delta capable d’embarquer 4 a 6 astronaute et 4500kg de charge utile et être mise en orbite par une Arianne 5.
La France propose en 1985 le projet au reste de l’Europe. Il est estimé alors à 15 milliards de franc et confié à la société Aerospatiale, qui deviendra Airbus. L’Agence spatiale européenne valide le projet en mai 1986, estimé a 1.5 milliard de dollars. Il semble alors que l’Europe ait bien sa navette spatiale.
Mais le pré-développement et la phase d’étude prend du retard et ne se finit qu’en 1991, le climat politique à alors changé. La Guerre Froide est sur le point de se finir, il n’y a plus besoin de concourir contre les Soviétiques et l’ESA s’accorde un an supplémentaire avant de valider une phase de construction. Elle n’aura pas lieu. L’ESA et l’agence spatiale Russe signe un accord pour obtenir des places dans des lanceurs Russe pour beaucoup moins cher que la construction de la navette, de son entretien coûterait. Le projet est abandonné malgré l’envie des équipes, et du CNES, de continuer. Le CNES ne pouvant pas financier l’autre moitié du budget tout seul.
[Musique]
Merci à vous de m’avoir écouté ! Si vous voulez échanger avec moi, je suis disponible sur les réseaux-sociaux !En tout cas, ce fut un plaisir de parler avec vous alors à la prochaine fois !
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